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Photo du rédacteurVirginie Maury

Métaphore de la calèche

Dernière mise à jour : 26 déc. 2024

La vie est comme une longue route pleine de défis, de virages imprévus, et d’obstacles inattendus. Cette expérience est parfaitement résumée dans une ancienne métaphore connue sous le nom de l’allégorie de la calèche.


Cette allégorie est utilisé dans l'œuvre de Platon, Phèdre, et interprétée par Michel ODOUL dans son livre « Dis-moi où tu as mal, et je te dirai pourquoi » pour illustrer comment chaque élément de la calèche symbolise un aspect fondamental de notre être.


L’objectif ? Comprendre les différentes dimensions qui régissent notre existence et apprendre à les harmoniser pour vivre en paix avec soi-même.



Un chemin: Le chemin de vie/Les épreuves de l'existences

Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre qui comporte pleins d'irrégularités, un chemin semé d’embûches et de défis susceptibles de nous rendre l’aventure de la vie compliquée.

Trous, bosses, cailloux sont ainsi les difficultés que nous rencontrons au cours de la vie.

Sur ce chemin, sont présentes aussi de nombreuses ornières, ces traces laissées par les Calèches qui ont déjà emprunté le chemin et que nous sommes tentés de suivre, tels des schémas à reproduire symbolisent les schémas répétitifs de l'héritage familial, de notre éducation ou de nos expériences passées.

De chaque côté du chemin, nous trouvons des fossés, plus ou moins profonds. Ils représentent toutes ces règles, ces limites qu’il ne faut surtout pas franchir sous peine d’avoir un accident.

Les conditions climatiques peuvent entraver la visibilité sur ce chemin. Virages, brume, orage …symbolisent les moments de doute et d’incertitude. Autant d’aléas nous donnant l’impression d’être « dans le brouillard ». Il devient alors compliqué d’y voir clair et de pouvoir avancer.


La représentation:


La calèche: notre corps

Le cocher: notre mental, notre conscient. Il tient les rennes.

Les chevaux: nos émotions

Le voyageur: notre âme, le non-conscient, le guide intérieur.

Les phares: nos sens

Les bagages: notre éducation, nos codes socioculturels, notre religion, nos expériences de vie, l'héritage familial, les poisons du quotidien



La Calèche : Le Plan Physique

La calèche représente votre corps physique, le véhicule avec lequel vous parcourez la vie. Quatre roues, telles deux bras et deux jambes. Les roues avant, les bras, donnent la direction et les roues arrière, les jambes, plus trapues, transportent la charge.

Elles suivent la direction donnée par votre conscience, le cocher, votre mental.

L’entretien de la calèche, tout comme celui de votre corps, est essentiel. Si les roues sont endommagées ou mal alignées, la calèche avancera difficilement, voire se brisera. Ainsi, prendre soin de votre corps, en écoutant ses besoins et en le maintenant en bonne condition, est crucial pour avancer sereinement sur le chemin de la vie. Une maladie, par exemple, peut être le signe que la calèche a trop subi les chocs de la route et qu’il est temps de réajuster votre manière de vivre.


Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates).

Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne).


Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne » se reproduise.




Les Chevaux : Le Plan Émotionnel

Cette Calèche est tirée par deux chevaux. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie.

L’un est blanc, incarnant le principe masculin (YANG), et l’autre noir, symbolisant le principe féminin (YIN). Ces chevaux sont l’énergie qui vous pousse à avancer — vos émotions, vos passions, vos désirs.

Cependant, ces chevaux peuvent aussi vous égarer si vous ne parvenez pas à les maîtriser. Les émotions, tels des signaux d’alarme, vous avertissent lorsque vous n’êtes pas aligné avec votre véritable moi. Plutôt que de les réprimer, il est important de les accueillir, de les comprendre, et de les libérer pour éviter qu’elles ne prennent le contrôle de votre vie.


Le voyageur : Le soi supérieur

À l’intérieur de la Calèche, il y a un passager que l’on ne voit pas. Il représente votre âme, la partie la plus profonde et la plus sage de votre être. C’est lui qui connaît la destination finale et la meilleure route à suivre. Le cocher, c’est-à-dire votre mental, doit rester à l’écoute de ce maître intérieur pour recevoir ses instructions, notamment par le biais de l’intuition.


Le Cocher : Le Plan Mental

Le cocher représente votre mental, votre conscience. Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Seulement en apparence, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination.

Votre mental est donc crucial dans cette équation. C’est lui qui fait le lien entre vos émotions (les chevaux) et votre âme (le voyageur).

De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et le confort du voyage (l’existence).


S’il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux.


Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé, comme eux, s’ils l’ont fait. De la même façon, s’il n’est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher, et le Maître ou Guide Intérieur.


S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. […].


Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé, l’accident qui arrête plus ou moins violemment tout l’attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents, traumatismes, dépressions).


La météo/mauvaise visibilité: brouillard mental

Parfois, la Calèche travers des zones de faible visibilité, c’est-à-dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons.

Il peut s’agir d’un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie).


Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l’allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin.


Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le chemin de vie […], et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi le chemin.

Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus dans le « brouillard » et où ne nous savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.


Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre.


Le Cocher (le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne où la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre.


S’il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l’indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre.


En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s’arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou le Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre. »


Les interactions entre le corps, l'âme et l'esprit:

Ensemble, ces éléments forment un tout pour naviguer sur le chemin de la vie.

Cette allégorie de la calèche nous enseigne que pour réussir notre voyage, nous devons équilibrer et harmoniser ces trois dimensions. Prendre soin de votre corps, écouter et gérer vos émotions, rester vigilant et maître de votre mental, tout en restant à l’écoute de votre âme, sont les clés pour avancer sereinement sur le chemin de la vie.

Chaque élément de cette métaphore joue un rôle essentiel pour que la calèche puisse avancer en toute sécurité :

  • Le corps (la calèche) : C’est votre véhicule physique. Si vous ne prenez pas soin de lui, vous ne pourrez pas aller très loin. Votre corps reflète souvent l’état de votre esprit et de vos émotions. Par exemple, le stress mental ou émotionnel peut se manifester par des troubles physiques.

  • Les émotions (les chevaux) : Vos émotions sont le moteur de votre existence. Elles peuvent vous propulser en avant ou vous mener à l’accident si elles ne sont pas maîtrisées.

  • Le mental (le cocher) : Votre mental est le guide, celui qui doit interpréter les signaux des émotions et prendre soin du corps. Un mental trop rigide ou trop laxiste peut entraîner des conflits intérieurs. Apprendre à calmer le mental, à l’écouter, et à suivre les intuitions de votre soi intérieur est essentiel pour une vie équilibrée.

  • L’esprit (le voyageur) : Votre soi supérieur, ou votre âme, connaît la véritable direction de votre vie.


RECONNEXION ÂME CORPS ET ESPRIT: Un chemin vers l’harmonie intérieure

Lorsque la vie semble désordonnée, confuse, ou déséquilibrée, il peut être difficile de comprendre ce qui ne va pas exactement. C’est ici que mes soins entrent en jeu.

Mes séances sont dirigées pour vous aider à mieux comprendre ces interactions complexes. J'écoute le cocher (votre vécu et vos pensées), j'observe l’état de la calèche (votre corps et vos symptômes physiques), et l’état de vos chevaux (vos émotions). J'explore également votre chemin de vie (vos croyances, mémoires, et schémas) et j'entame une conversation avec le voyageur (votre âme ou soi supérieur).

Mon rôle est d’être l’intermédiaire entre le cocher et le voyageur lorsque ces deux ne parviennent pas à s’entendre. De vérifier et de nettoyer l'état de la calèche(corps) et des chevaux (émotions). Vous reconnecter vous permet d'être plus à l’écoute en conscience de vos besoins profonds et donc à instaurer des changements bénéfiques dans votre vie. Vous redonner capacité à donner vos directives au cocher et avancer plus sereinement sur votre chemin de vie.


Prenez soin de vous,

Virginie



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